Actions pour la Planète

Extrait

Ce qui m’a motivé à écrire ce livre

L’envie d’agir

Depuis un moment, je cherche une façon de contribuer à vivre dans un monde où il fait bon vivre, un monde dans lequel l’épanouissement est la norme.

J’ai envie d’être actrice de cette ambition et participer à la préservation de la planète me paraît être une contribution intéressante, un bon début.

Il y a tant de choses à faire que je ne savais pas par où commencer.

En discutant avec des amis et en observant les personnes autour de moi, je me suis rendue compte que beaucoup ne savent pas non plus.

Le déclencheur direct

Je travaille dans une entreprise qui m’a donné l’occasion de suivre une formation nommée “d’éco-concerné à éco-engagé”.

J’ai la chance que cette organisation porte une grande importance au développement durable au point d’offrir des formations sur le sujet à ses employés (en plus des autres choses mises en place).

Lors de cette formation, j’ai eu l’occasion de suivre deux ateliers de sensibilisation à l’écologie et d’échanger avec des personnes engagées sur ce même sujet.

Ces fameux ateliers sont la fresque du climat et l’atelier 2tonnes.

Le but de la fresque du climat est de comprendre les causes et les conséquences liées au changement climatique en essayant de disposer des cartes dans un ordre logique, en groupe.

Pour être honnête, j’avais du mal à suivre et à me sentir à ma place.

Il y avait plein de notions que je ne connaissais pas et face à moi, des participants hyper informés et déjà engagés. Sans parler de la variété de causes et de conséquences aux dérèglements climatiques que nous vivons.

J’ai davantage apprécié l’atelier 2tonnes qui a pour but de collaborer avec les participants pour essayer d’atteindre 2 tonnes de CO2 par personne d’ici 2050.

Quand on sait que les Français consomment en moyenne environ 9 tonnes par an (7), ça laisse une bonne marge de progression.

Avant de démarrer l’atelier, nous avons été invités à calculer notre empreinte de façon individuelle en répondant à une suite de questions sur notre usage de la voiture, notre mode d’hébergement… Bon, je suis loin d’être parfaite mais je suis quand même contente d’être en dessous de la moyenne des Français.

Après ça, c’est le moment de voir en groupe les actions que l’on peut faire pour réduire notre impact et atteindre l’objectif de 2 tonnes de CO2 équivalent (1) .
Eh ben c’est pas gagné !

Pour y arriver, le collectif est important et les sacrifices à faire sont énormes. Il y a des actions individuelles à mettre en place mais il y a aussi le collectif et les choix politiques.

Je suis sortie de la formation énervée, avec un sentiment de ne rien pouvoir faire à mon niveau car je ne me sentais pas prête à faire des gros changements.

J’oubliais que je ne suis pas seule et que je peux déjà commencer par où je suis et agir à mon niveau.
Beaucoup de gens ne savent pas qu’il y a des choses très simples à faire, des actions qui ont un réel impact positif pour la planète. En partageant des actions concrètes avec ces personnes, on peut, ensemble, avoir du poids et changer les choses.

Sortir de l’éco anxiété

En me renseignant davantage sur le développement durable et l’écologie en général, j’ai découvert le terme d’éco anxiété.

Nous vivons dans une période où les conséquences du changement climatique sont visibles. On consomme plus que ce que la Terre peut produire et on agit comme si on avait des ressources en illimité.

En 2023, pour la France, le 5 mai est la date à laquelle ce que la Terre peut régénérer en une année a déjà été consommé.

A l’échelle du monde, cette date est le 2 août.

C’est ce qu’on appelle la date du dépassement.
Actuellement, il faudrait 1,7 Terre par an pour régénérer ce que l’humanité consomme en une année.

Ça a de quoi causer de l’anxiété à toutes celles et ceux qui se questionnent sur le futur de la planète.
Certains ressentent un sentiment de fatalité et d’impuissance, d’autres ressentent de la colère ou encore de la culpabilité.

J’ai moi-même commencé à ressentir cette éco anxiété à la suite de cette formation, quand je me suis rendue compte de tout ce qu’il faudrait faire pour réduire notre impact environnemental à 2 tonnes de CO2e (1).

Je me suis sentie dépassée par tout ça, mêlant une crainte d’être jugée et une culpabilité de ne pas en faire assez : je prends l’avion, je mange de la viande, j’ai une voiture…

Puis je me suis calmée. J’ai relativisé et j’ai repensé au 4ème accord toltèque “Faites toujours de votre mieux”.

Et si je faisais ma part ?

Et si j’apportais des réponses à celles et ceux qui se demandent ce qu’ils peuvent faire, aux personnes qui se demandent si ça aurait vraiment une conséquence ?

Et si je partageais mes sources d’informations sur le développement durable et la transition écologique ?

Et si je partageais des actions concrètes et des chiffres qui montrent le résultat de ces actions ?